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Les promesses de l’immunothérapie dans les cancers de la tête et du cou


Les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) qui touchent 15 000 Français par an se situent au 5e rang des cancers les plus fréquents. Le taux de survie à 5 ans ne dépasse pas 40 %.

Méconnu, ce cancer se forme dans les voies aéro-digestives supérieures (langue, lèvres, bouche, gorge), mais aussi dans les sinus ou dans la fosse nasale, ou encore au niveau du larynx. Le principal symptôme est une " grosseur " dans le cou, présente depuis plus de 3 semaines. A l’origine, on retrouve le plus souvent une consommation de tabac et d’alcool, même s’il ne s’agit pas de la seule explication: l’exposition à des produits toxiques dans le cadre d’une activité professionnelle même ancienne peut être impliquée et, surtout, une infection par le Papilloma Virus Humain.

Face à ces cancers, une intervention chirurgicale et/ou une chimiothérapie et/ou une radiothérapie sont les traitements de référence. Mais ces cancers sont trop souvent détectés trop tardivement et pour les formes avancées (métastatiques ou récidivantes), les armes thérapeutiques restent limitées.

Mais l’immunothérapie, une nouvelle approche thérapeutique, ouvre de nouvelles perspectives pour les formes avancées.

L’immunothérapie est une approche thérapeutique qui agit sur le système immunitaire d’un patient pour lutter contre sa maladie. Dans le cas du cancer, plutôt que de s’attaquer directement aux cellules cancéreuses elle a pour but de "réveiller" le système immunitaire et de l’éduquer pour qu'il élimine les cellules cancéreuses.

Cette approche se fonde sur l'utilisation de différents outils (vaccination, anticorps

monoclonaux, immunomodulateurs) qui stimulent nos défenses immunitaires afin qu’elles combattent plus efficacement le cancer.

Des études ont été menés qui prouvent que l’immunothérapie donne des résultats pour de nombreuses tumeurs jusqu’alors sans traitement satisfaisant.

Mais des études plus grandes et plus longues, déjà en cours, sont nécessaires avant de changer les pratiques cliniques. Elles devront évaluer la survie des patients atteints de formes avancées de cancers des VADS ainsi que la toxicité éventuelle de l’immunothérapie à long terme.

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